Diaclase de la Voie Ferrée
21-03-2013
Présents : Edith, Philippe
TPST : 03H30
La sortie d'aujourd'hui avait 2 buts bien précis. Le premier est le plus important, visite complète de cette cavité. Oui car, je n'ai fait cette cavité qu'en initiation avec des enfants, donc jamais été jusqu'au bout de celle-ci. Le deuxième objectif était éventuellement de récupérer un couvercle de bidon étanche, que l'on avait perdu, lors d'une précédente sortie, initiation justement, avec des enfants.
Nous entrons dans la cavité à 18h15 en passant par l'entrée N°2, avec un kit plein de matos préparé à l'avance pour une pêche au couvercle. Petit cours technique à la première descente pour enrichir les connaissances spéléo d'Edith. Enfin arrivés au point où l'on avait perdu ce fameux couvercle ! Edith regarde entre les blocs pour voir : le couvercle était-il là et accessible ? Mais rien ! Elle passe l'appareil photo entre ceux-ci, et en regardant les photos, on voit un bout du couvercle. "Waouh" il est plutôt inaccessible. Je me lance, je bouge un bloc, puis on essaye à 2 d'en sortir un 2ème pour pouvoir ouvrir un passage où je pourrai me glisser. Trop lourd ! On arrive tout de même à le mettre dans un coin, je commence à entrer dans le passage que l'on vient de faire, je bouge encore 2 ou 3 blocs et enfin je pense le passage ouvert ! Mais rien n'y fait, le torse ne passe pas malgré les différents essais dans tous les sens. Résignés, nous sommes décidés d'entamer le premier objectif et de profiter à fond de celui-ci. On avance sur ce chaos de blocs et on découvre cette diaclase plutôt assez longue. Une fois en dessous, puis au-dessus le parcours est sinueux. On en profite à nouveau, pour appliquer quelques nouvelles techniques spéléo pour Edith. On fera également quelques photos, mais les concrétions sont plutôt petites, sauf une, très belle, celle dite de la vierge.
Après la descente d'un puits nous faisons encore un bout de chemin pour arriver finalement au fond. Demi-tour et on reprend le chemin vers la sortie; il paraît tout autre, étant donné que c'est un chaos et que rien ne ressemble à l'aller. Nous arrivons à l'endroit où se situe le couvercle, nous prenons sur notre gauche vers la grande diaclase. Il y a une main courante descendante en place. Je vois sous un bloc une espèce de puits qui pourrait mener à un réseau inférieur. J'essaye, mais encore une fois ça ne passe pas ! On continue notre chemin vers la sortie, quand à la fin de la de main courante, un passage vers le bas s'ouvre sous un bloc ! Je m'y engage et là , bonne surprise, un boulevard ! Je continue dans cette direction et un sourire malicieux gagne mon visage, je sens qu'une possibilité de récupérer ce couvercle s'offre à moi. J'arrive à un carrefour ! La surprise est au rendez-vous, le couvercle est devant mes yeux, posé gentiment au sol. Oui le bonheur est total, les deux objectifs sont atteints. Direction la sortie, l'entrée N°1 en fait, il est 21h45. Je suis ravi, Edith aussi, d'avoir vu un autre type de cavité, d'avoir pu voir et mettre en œuvre d'autres techniques de spéléo.
Une sortie éreintante :
le spéléodrome
Samedi 17 Mars 2013
Présents : Ophélie, Edith, Philippe
Entrée : puits de Clairlieu (38m)
Sortie : puits de la Vierge (63m)
Tpst : 6h
Philippe envisage une sortie, vu les conditions climatiques nous optons pour le spéléodrome à Nancy. C'est ainsi que Philippe, Ophélie et Edith se lancent dans la découverte de cette galerie souterraine artificielle en long, en large et en travers.
On gare la voiture … quelque part … et nous partons à pieds en direction du puits de la Vierge que Philippe va équiper pour notre sortie. Et, direction le puits de Clairlieu. Nous descendons par les échelles pour rejoindre, par en haut, le puits Saint Julien « l'école ». Arrivés en bas, nous partons vers la découverte de la galerie jusqu'au ruisseau de l'Asnée. Philippe, bien que habitué des lieux ne connaît pas cette partie du site. Nous avançons péniblement dans la partie inférieure et progressons aussi un peu dans la partie supérieure. Nous arrivons dans une salle, avec un plafond magnifique réalisé par la main de l'homme. Nous y prenons une petite collation à proximité des salles immergées réservées à la plongée et une vue sur la forêt à travers une porte en fer. Un petit coup d'œil dans le bac d'échouement des grenouilles avant de repartir dans cette galerie très basse, à contre-courant, où l'eau monte parfois jusqu'aux cuisses. Un doux parcours de santé, où chaque muscle est mis à dure épreuve.
Souvent recroquevillés, parfois à quatre pattes pour Ophélie, encore et encore dans l'eau, tantôt avec un tuyau entre les pieds nous revenons sur nos pas pour prendre la direction du puits de la Vierge. Chaque concrétion est éblouissante. De la couleur rouille, grise ou d'un blanc immaculé, les fontaines ont formé de magnifiques fleurs de calcite. Le calcaire recouvre tout, les marches d'escaliers, les barreaux des échelles murales sont d'une autre dimension et d'une grande beauté. Ophélie voit pour la première fois des niphargus et des perles des cavernes. La progression est physiquement épuisante mais les coulées et le plancher stalagmitique nous motivent pour avancer.
Au passage nous adressons notre respect aux courageux qui désobstruent le puits de la Haute Borne, dans lequel l'eau coule sans répit. Nous sommes fatigués mais quand, nous voyons notre corde en bas du puits de la Vierge nous prenons quand même la décision d'avancer encore un peu pour découvrir le bout de cette galerie. Heureusement nous y sommes très vite, et ne tardons pas à rejoindre le puits de sortie. Philippe s'engage en premier, une grosse galère avec un problème de ligament au genou. Ophélie et Edith se préparent à se lancer dans ce défi d'une hauteur de 63 mètres. Ophélie se lance en second sur cette corde « élastique » avec de très grosses courbatures aux jambes. Edith, arrivée en haut, une grande fierté s'empare de l'équipe « ouah ! On l'a fait ! »
Ces galeries qualifiées de découvertes sont en réalité très éprouvantes si l'on décide une grande exploration.
Merci à Philippe, notre initiateur, pour son investissement … on en a pris plein les muscles, la tête et les yeux.
Courbaturées,
Mais vraiment enchantées
Ophélie et Edith.
Visite de la carrière de Savonnières
(10-03-2013)
Participants : Eléanor, Manon, Olivier, Louanne, Ophélie, Edith, Philippe
TPST* : 06H30
Départ 08h30 de chez nous, direction Savonnières-en-Perthois pour une visite de la carrière. Arrivé à l'entrée de la Gare, il fait 4°C et la préparation se passe plutôt rapidement. Nous rentrons à 10h45 sous terre, direction le secteur du Gouffre des Chatières et le secteur de l'occupation allemande. Après une belle balade, il est l'heure de faire une pause déjeuner, qui fut fort copieux, au programme : apéro, repas, dessert et café, cacao pour réchauffer tout ce petit monde.
Après cette petite pause bien méritée, direction le secteur de l'Avenir, pour la recherche de l'entrée de la Grande Vialle et du refuge pour une future expé de cet été. En chemin nous irons également voir l'entrée de Courteraie, et la récompense était au rendez-vous, car après quelques "zigzag", enfin le refuge tant attendu par Philippe ! Une "pause quatre heure" s'impose et tout le monde se jette sur le bidon de bouffe… il est l'heure de prendre la direction de la sortie. Sur le chemin de retour Olivier trouva une belle cheminée d'aération et nous ferons également une rencontre forte intéressante avec un homme qui a travaillé dans cette même carrière. Un bel échange de questions de part et d'autre qui nous as pris une bonne heure, mais quel bonheur d'avoir pu enrichir notre savoir sur cette carrière qui nous réserve encore plein de surprise. Enfin nous arrivons à la sortie il est 17h15…
Direction la maison, et pour une fois personne n'a dormi dans la voiture, les questions fusent de tout côté et une prochaine expé se présente déjà , avec pour but de rester 2 jours sous terre avec une nuit dans le refuge.
Philippe
* TPST : temps passé sous terre